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Trois grands poèmes lents et sombres et qui se ressemblaient croisaient silencieusement comme des orques oubliées sous la surface triste de cette matinée d’avant l’été. Ils sont un à un venus émerger à la surface, épaulards, respirer. Et ils ont replongé.

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Les guêpes me butinent. Je croyais qu’elles me butinaient non elles écrivent sur ma peau pour d’autres guêpes qui viendront. C’est vrai je me souviens cela a commencé par une piqûre moins piqûre que d’une guêpe, j’imagine que c’était l’anesthésiant. Et depuis d’autres guêpes sont venues écrire sur ma peau pour d’autres guêpes qui viendront.