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Rectangles bourdonnants incessants aux plafonds des après-midi d’été
La mouche moche la moche mouche la mouche moche la moche mouche
La mouche infiniment prisonnière d’elle-même
Rectangles comme si elle se cognait à chaque coin à une vitre invisible
Vitre qui n’existe pas
Dabek couché dessous ça sur son canapé comme l’oiseau englué à la branche et tout ce ciel autour qu’il appelle de ses ailes liberté
Dabek regarde ça en se heurtant à chaque fois aux marges invisibles de chaque mot qu’il écrit
Marges qui n’existent pas

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Il vit désormais à l’extérieur du cercle qu’il a tracé à la craie à partir de son centre