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Cet été, dans les Pyrénées, j’ai touché un chevreuil avec les yeux. Il m’a fait comprendre avec ses yeux que j’étais en train de toucher un chevreuil avec les yeux. Puis l’un de nous deux, avec une classe aristocratique et un bruit d’arbalète, s’est propulsé dans les sous-bois. Je l’ai toujours en moi, mais je ne sais pas quoi.

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Tous, nous avons en nous le chevreuil avec les yeux. C’est magnifique, énigmatique.