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En 2006, Alain Manoukian vient de vendre sa société au groupe contrôlé par le milliardaire Max Azria, mais se rend encore régulièrement dans ses locaux de Mercurol. Le 31 juillet de la même année, des salariés de Mercurol sont en grève lorsque M. Manoukian sort du domaine au volant de sa voiture. Un des salariés reproche alors au chef d’entreprise drômois de l’avoir volontairement renversé et blessé en accélérant avec sa voiture. Une accusation à laquelle même le procureur de la République n’a pas apporté son soutien, demandant la relaxe de l’homme d’affaire. Hier le tribunal correctionnel de Valence a prononcé la relaxe d’Alain Manoukian, considérant qu’il n’avait jamais eu la volonté de renverser qui que ce soit.

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Aucun sous-entendu, aucune ironie, rien de caché entre les lignes, rien que des faits, rien que du neutre. Mais alors comment ce journaliste du Dauphiné Libéré fait-il pour écrire exactement l’inverse de ce qu’il écrit ?