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J’ai vu tomber des flocons qui m’ont fait penser à la neige qui tombe et je me suis aperçu que cette neige là tombait parfois peut-être, tomberait demain déjà, au-dedans de moi, dans de grandes étendues chaudes comme lorsque l’on regarde la neige tomber au dehors à travers une vitre depuis le bureau où l’on écrit avec sur les genoux un plaid.


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Epars, secs, ces flocons-là en touchant le sol disparaissent sans laisser de trace, comme s’ils n’étaient jamais venus, et reviennent aussitôt par le haut en un aplomb un peu décalé. Errent vers le bas, touchent, disparaissent.
Alors, je l’ai écrit.