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Dabek recueille l’eau du ruisseau prise à la nuit, oriente ses paumes et observe intensément la lune tremblante posée entre ses mains dans l’eau noire. Puis il disjoint très légèrement ses doigts, il voudrait saisir le moment exact où la lune va disparaître avec l’eau qui sourd, a disparu entre ses mains et le bitume. Il n’y parvient pas. Il recommencera tant que la lune sera là, joueuse, complice, vibrant aussi dans le ciel au-dessus de sa tête.

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Y-aura-t-t-il une autre nuit ? Il n’y aura pas de meilleur moment.