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L’été
L’arbre
Loin au dessus
L’hirondelle d’acier bleui
sabre le ciel

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14 juillet.
Jour des français.
Jour où ils doivent briller.
Ca commence comme des rimes regrettables,
Et le reste est à l’avenant.
Car dès l’entame c’est Nico l’attaquant,

Bouygues-Bolloré-Lagardère-Dassault
C’est pas écrit sur son maillot
Mais ça lui donne envie d’foncer
Il creuse très vite un écart respectable.
Nous même on se prend à rêver
A l’union méditerranéenne
Et ses contrats en guise d’étrennes

Mais non. C’était trop beau
Le peloton est loin derrière
Mais il revient comme un scooter
Il est d’ogives en rang d’oignons
De chars Leclerc et de troufions
Et le nabot ne peut rien faire
Il se fait prendre comme un minot

La morale de cette histoire
C’est que bien sûr il n’y en a pas
Le grand vainqueur c’est Bachar
Et c’est la faute à Nicolas.