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Proust, je me lève bien plus facilement (voir n° 140). Mais ensuite aussitôt j’ai envie d’écrire, alors que c’est pour m’envoyer trimer que le réveil rouge a sonné. Alors je me rase les moustaches, j’enfile mon manteau et je sors dans la nuit et le froid pour aller au bureau.
Comme Kafka.

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Elle est confortable et chaude la célèbre pelisse, mais je me retrouve boudiné comme l’Elvis Presley terminal dans l’habit de ses débuts.
Trop petit pour moi, le manteau de Proust ! ?
Et que je te saute, et que je te danse, et que je te pousse des cris rock’n roll dans le matin…