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Pendant que leurs paroles perfident je m’éloigne. Je choisis l’endroit, je me pose, je m’élève, je lève des hanches au dessus de mes hanches, j’ouvre mes pores, je me crée et me décompose sans cesse et à la fois, quand se taisent les tous vents se fait un silence à ne plus même entendre une horloge alors que les sept vies que je vais vivre déjà racinent mes archives sous l’ombre de mes branches.

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Avec la forêt nous savons que nous sommes perdus mais que nous allons forcément en sortir pour retrouver notre monde perdu.