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Barbelés, aller dans le pré d’à côté. Je passe par-dessous en rampant, je me redresse. Cri bref d’un oiseau qui donne le tus. Un souffle de vent vient me renifler comme en passant. Quelques feuilles, drones subtils, tombent dans ma zone en tournoyant comme des turluttes. Un rapace ostensible se laisse aller de son perchoir sur le toboggan de l’air, ample geste du revers de la main sur le linge fraîchement repassé.  Quelques pas. La lumière a changé. Je suis dans un autre espace, ouvert et séparé, de l’autre côté des barbelés. 


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Idée saugrenue, citadine, la nature nous ferait des signes.