La ville ne parvient pas à
imposer son rythme au fleuve qui garde son humeur de promeneur qui a survécu à
toutes les guerres. Qu’est-ce donc que le fleuve est venu chercher ici ?
Rien. Il ne fait que passer, avec calme, depuis toujours, à l’image de ces
quelques pêcheurs aux ongles plein d’écailles.
*
Des bois flottés, à la
surface des eaux marron, jouent une valse triste.