La dernière fois que j’ai vu
des migrants c’était en Bourgogne, pas loin de Fleury, au petit matin. C’est
souvent au lever ou à la tombée du jour qu’ils se déplacent, c’est
là où on a le plus de chances de les voir. J’étais sous le vent ils ne m’ont
pas repéré, ils étaient tout près, même pas à cent mètres ! Il y avait le
chef de meute qui flairait le vent, qui traçait le chemin pour les autres. Il
faut voir avec quelle élégance ils sautent les barbelés, et comme les mères
prennent soins de leurs petits !
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Moi
Président l’homme est un homme pour le loup