Tandis
qu’aux confins se marre le pangolin
Débarque
sur nos ondes une armée de pingouins
Ils
parlent de Chloroquine et ils ubervédrinent
Puis
du monde qu’ils ont fait font croire qu’ils s’indignent
Nous
sommes confinés, tout nous semble fini
Alors
même qu’à nos portes un miracle se produit
Vois
les oiseaux qu’éclatent, les bourgeons qui pépient
Et,
oh ! la lune elle-même qui coulisse dans la nuit !
Terré
dans ton terrier sauf pour sortir ton chien
Flixe
tranquille, man : tu ne laisses pas ta place pour rien
Des
bêtes de toutes sortes, qu’on avait oubliées
Colonisent
nos campagnes et nos villes désertées
C’est
là leur chant du cygne, elles le savent très bien
Un
dernier tour de piste et ce sera la fin :
Sur
les marchés de Chine, où c’est déjà demain
Sur
ordre de Xi Jinping s’écaillent les pangolins.
*
Non
aux quatrains et vaccins
C’était
avant le pangolin