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J’écoute ta voix portée par le vent chaud des ondes. Tu joues la comédie de l’artiste sur le ring. Tu boxes, en aveugle dis tu, un adversaire griffu et supérieur en nombre. Tu feintes, esquives, combat contre ton ombre, pour atteindre le gong en évitant ses swings.
Pierremichonnades et bergouniouseries, vaste rigolade, grosse fumisterie :
Tu n’es entre ces cordes que pour tromper ton monde, le combat est ailleurs, ici, sur les ondes. Tu seras plus tard exhumé des archives de l’INA : il y aura la foule, on te resservira, rien n’était arrivé avant que tu ne tombes.
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L’artiste avisé
Prend les devant
Il construit sa postérité
De son vivant