A celui qui est
venu nous vendre sa machine
Nous nous sommes
tus
Puis nous lui
avons montré l’océan
Nous lui avons
demandé quelle était la machine qui aurait pu fabriquer la mer, l’écume, le
vent
Si c’était sa
machine.
En partant il nous
a laissé une revue
Avec de jolies
bielles
Avec de jolies
femmes
Avec moins de
certitudes qu’il n’en avait
En venant.
*
Le monde est laid, vulgaire, injuste, barbare. Après des années passées
face à la mer, on sait ce qui dépend de soi, ce qui dépend de la nature.